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Le gouvernement provincial investit dans la santé des Fransaskois

Le gouvernement provincial investit dans la santé des Fransaskois

Le 18 juin, le ministère provincial des Parcs, de la Culture et du Sport a fait l’annonce officielle du financement de deux programmes en santé destinés à la communauté francophone. Une excellente nouvelle pour la fransaskoisie qui salue les efforts du gouvernement.

« Ces programmes amélioreront l’accès aux soins de santé pour les membres de la communauté francophone », a déclaré la ministre responsable de la Direction des affaires francophones, Laura Ross.

Le premier programme visé est un service d’accompagnement pour patients géré par le Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS).

Ce dernier recevra la jolie somme de 45 000 dollars pour l’année financière 2024-2025. Un montant qui sera revu annuellement lors du renouvellement de l’entente.

Ce service permet surtout à des nouveaux arrivants pour qui l’anglais est difficile de mieux naviguer à travers le système de santé provincial grâce à un service d’interprétation lors de rendez-vous médicaux. Quelque 75 patients ont ainsi été accompagnés cette année.

Le deuxième programme bénéficiant du soutien du gouvernement est la ligne d’écoute téléphonique TAO Tel-Aide. Celle-ci recevra 42 288 dollars en 2024-2025.

La ligne d’écoute offre un soutien en santé mentale en français aux résidents de la Saskatchewan. Elle est gérée par un organisme à but non lucratif basé dans la région de Ottawa-Gatineau.

Une aide régulière

À travers ces financements, le gouvernement se dit fier de favoriser l’offre de services de santé en français et de mieux servir la population.

« Ceci améliore nos services, promeut l’immigration et crée une Saskatchewan plus forte », déclare la ministre Laura Ross dans sa communication officielle.

Même le ministre fédéral de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles Randy Boissonnault a réagi à la nouvelle en déclarant que « soutenir le français et les communautés francophones en Saskatchewan, c’est investir dans les services en français à tous les niveaux ».

Le contentement est partagé par Abdoulaye Yoh, président du RSFS, qui voit ce financement comme « un soulagement ». « Ce n’est pas évident en milieu minoritaire francophone d’avoir accès à des financements de la Province », souligne ce dernier.

Surtout, le porte-parole perçoit un tournant dans les relations entre la communauté francophone et les autorités provinciales.

« La bonne nouvelle ici, c’est que le financement va être régulier jusqu’en 2028. Comme organisme francophone, c’est très difficile de prévoir une planification de projets si le financement n’est pas régulier, alors là ça donne de la prévisibilité. »

Au-delà de l’amélioration des services, ce sont donc les relations avec le gouvernement provincial qui sont bonifiées.

« C’est très bon pour nous. Ça va nous permettre d’asseoir et de poursuivre le travail auprès des personnes qui sont vulnérables, comme les personnes âgées ou les nouveaux arrivants », ajoute Abdoulaye Yoh.

En Saskatchewan, près de 17 000 personnes ont le français comme langue maternelle et plus de 50 000 parlent français couramment.

Le financement de ces deux initiatives est rendu possible grâce à un accord fédéral-provincial intitulé Entente Canada-Saskatchewan pour les services en français.

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