Martin Kakra-Kouame (EV) / 8 septembre 2015 / Catégories: Société, Bénévolat Le bénévolat pour combattre l’égoïsme rampant dans la société Rencontre avec le pasteur Ali (Église luthérienne) de Saskatoon Le révérend Ali Tote, pasteur à l’Église luthérienne de la Résurrection à Saskatoon Photo: Martin Kakra-Kouame (2015) SASKATOON - Les yeux pétillants, la parole généreuse, le révérend Ali Tote, 44 ans, marié et père de deux filles, est pasteur à l’Église luthérienne de la Résurrection à Saskatoon depuis 2010. Né au Cameroun, en Afrique centrale, il vit en Saskatchewan depuis bientôt 15 ans. Installé auparavant en Alberta, il travaillait comme bénévole à temps plein à l'Arche(1), s'occupant de personnes avec un handicap intellectuel. Aujourd'hui encore, il reste engagé dans divers conseils d’administration, groupes de recherches scientifiques et associations d’aide. Titulaire d’un doctorat en santé publique de l’Université de la Saskatchewan, il est également chercheur et enseignant. Il partage ses réflexions sur le bénévolat et ses défis actuels. EAU VIVE : Pasteur Ali, vous êtes bénévole, pour ainsi dire, depuis toujours. Pourquoi faut-il s’engager en faveur du bien commun? PASTEUR ALI : Le bénévolat apporte un sentiment de service bien accompli en faveur de la communauté ou de la société. Pour le chrétien, il s’agit de cheminer avec le prochain et c’est une occasion d’approfondir sa foi. Le bénévolat participe à l'établissement d'une culture d'amour dans la société et combat l'égoïsme rampant qui, comme un fléau, sévit dans nos sociétés. Imprimer 19816 Balises: Dossier bénévolat Articles connexes Organismes fransaskois : le bénévolat s’essouffle-t-il? Témoignages de bénévoles À la paroisse St-Jean-Baptiste, la foi mobilise les volontaires Bénévolat: Les associations s’adaptent comme elles peuvent « Il faut encourager et valoriser l’engagement »