PROJETS ET SERVICES

ABCdaire d'un cerveau en santé


 

SANTECOGNITIVE.COM

Site Web de l'ABCdaire d'un cerveau en santéConsultez le site Web du projet au lien suivant:

https://santecognitive.com

Vous y trouverez des ressources et de l'information en lien avec la santé cognitive et la démence.


 

À propos d'ABCdaire d'un cerveau en santé

LE CONTEXTE
Image-statistiqueOn peut se sentir découragé en prenant connaissance des données alarmantes rapportées dans les médias concernant les cas de démences au pays. Les prédictions pour la population vieillissante dans les années à venir ne sont pas plus réjouissantes.
« Chaque année, 76 000 nouveaux cas de démence sont diagnostiqués au Canada. »
« D’ici 20 ans, le nombre de Canadiens atteints de cette maladie
devrait pratiquement doubler en raison
de la croissance et du vieillissement de la population. »
Référence :
Les conséquences de la démence pour les Canadiens
Institut canadien d’information sur la santé
Oui, ces chiffres présentent une réalité à laquelle bon nombre d’entre nous seront confrontés un jour ou l’autre, soit à titre d’aidant naturel d’un membre de la famille, de personne atteinte de démence ou dans le cadre de notre participation à la vie communautaire.  
Mais leur énormité a souvent comme effet de nous faire tourner la page, sans nous arrêter aux avancées scientifiques réalisées ces dernières années sur la prévention des maladies neurodégénératives. On oublie aussi que le mot ‘démence’ est un terme générique. Il décrit un ensemble de symptômes touchant le fonctionnement du cerveau, malgré lesquels on peut bien vivre, comme pour d’autres maladies chroniques.
Image-RéflexionNous restons plutôt avec l’image de la démence de type Alzheimer qui représente un fardeau émotionnel et financier considérable pour les personnes atteintes et les proches qui les soutiennent. Cette forme courante de maladie neurodégénérative engendre de la stigmatisation envers les personnes atteintes et mène souvent à l’exclusion et à l’isolement social. De surcroît, cette stigmatisation a des effets négatifs sur l’identification des signes précurseurs et peut retarder ou empêcher le diagnostic et les traitements précoces.
 

LE PROJET
Si ce qui précède a suffisamment piqué votre curiosité et votre intérêt par rapport à la question de la santé cognitive, nous vous invitons à suivre les développements du nouveau projet que RésoSanté C.-B. vous propose.
L’Abécédaire d’un cerveau en santé a comme objectifs de vous informer, de vous outiller et de vous soutenir pendant que vous vous familiarisez avec les connaissances et les ressources les plus récentes concernant les troubles cognitifs, incluant la démence : 
  • Vous informer, via des campagnes de sensibilisation, documentant les facteurs de protection et les facteurs de risque modifiables pour le vieillissement cognitif; les préjugés les plus véhiculés qui ont des incidences négatives envers les personnes qui sont atteintes de démence.
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  • Vous outiller, avec un Répertoire des ressources, développées en réponse aux avancées scientifiques pour prévenir ou retarder l’apparition de la démence. Ressources accessibles dans votre région ou en ligne.  
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  • Vous soutenir grâce à un programme d’accompagnement, offert en milieu communautaire, pour favoriser l’adoption de saines habitudes de vie, la gestion de facteurs de risque modifiables, et les changements d’attitudes envers la démence et les personnes atteintes.
Image-soutien
Carte du Canada - réseaux santé de l'Ouest
À ce volet intervention auprès des communautés, s’ajoute un volet recherche.
Les données recueillies serviront à documenter la situation de la démence dans les communautés francophones en milieu minoritaire de l’Ouest et du Nord, et à identifier les besoins en services, en français, pour les personnes qui en sont atteintes et les proches qui les soutiennent.

À QUI S’ADRESSE LES ACTIVITÉS

Il n’est jamais trop tôt, ni même trop tard pour prendre sa santé en main. Et comme nous le découvrirons ensemble, nous avons tout intérêt à en apprendre le plus possible sur les maladies neurodégénératives pour vivre en santé le plus longtemps possible.

Les activités offertes lors de ce projet répondront aux besoins ou aux questionnements des personnes :

  • qui veulent améliorer ou maintenir leur santé cognitive, en avançant en âge ;
  • qui sont plus à risque d’être touchés par la démence (présence de facteurs de risque non gérés) ;
  • dont un proche est ou a été atteint d’une démence ;
  • qui sont isolés en région et qui ont moins accès à des services de santé et de soutien dans la langue de leur choix.
 

LES PARTENAIRES DANS LE PROJET

Chapeauté par RésoSanté C-B, ce projet est mis en œuvre conjointement avec:

Plusieurs organismes communautaires locaux et régionaux dans chacune de ces provinces-territoire seront engagés dans l’offre des activités.


LE POURQUOI

Stratégie nationale sur la démence pour le CanadaCe projet communautaire répond à des préoccupations qui ont été synthétisées par les systèmes de santé au pays dans la première stratégie nationale du Canada sur la démence, Ensemble, nous y aspirons. (lien du doc sous le titre).

Les objectifs de cette stratégie sont : de faire avancer une réflexion éclairée face à ce raz-de-marée de démence qu’on nous prédit ; de présenter des pistes de solutions qui permettront l’acquisition de d’apprentissages concrets pour y faire face dans nos vies quotidiennes ; d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes et des proches qui les soutiennent.

Rendre accessible, en français, des outils et des ressources pour explorer ces questions dans les provinces de l’Ouest et le territoire du Nord, est le défi que les réseaux santé communautaires se sont donné avec ce projet.

Merci d’entreprendre avec nous ce cheminement
qui se poursuivra jusqu’à la fin mars 2023.

Souhaitons que les activités auxquelles vous participerez,
auront une incidence positive sur l’autonomie
que nous voulons tous conserver, en vieillissant.

Vous pourrez suivre les développements de ce projet et participer aux activités offertes en suivant notre page FB, en vous abonnant à notre infolettre ou encore en consultant régulièrement cette page de notre site Web.

Nouvelles et activités

Ponteix à la conquête de nouveaux univers musicaux
Estelle Bonetto
/ Catégories: Arts et culture, Musique

Ponteix à la conquête de nouveaux univers musicaux

Deux ans après son premier album Bastion, le groupe Ponteix a sorti le 5 novembre Amélia, un EP de quatre chansons, une version musicalement allégée mais concentrée en nouvelles thématiques et explorations. L’Eau vive s’est entretenu avec l’auteur-compositeur-interprète fransaskois Mario Lepage.

À quoi votre processus artistique a-t-il ressemblé pour ce projet ?

J’aime me donner des défis, alors je me suis donné comme contrainte de tout faire moi-même, donc de l’instrumentation à la prise de son, en passant par la réalisation, à l’exception de la chanson Les années, que j’ai co-réalisé avec Anique Granger à l’écriture, Blaise Borboën aux arrangements et Fred Levac au mix.

Amélia
L’EP Amélia de Ponteix
Crédit : Courtoisie de Ponteix

Vous vous entourez généralement de mentors, comment avez-vous vécu cette expérience solo ?

J’ai appris à connaître mes forces et mes faiblesses ! C’était un défi pour moi de regarder l’œuvre dans son ensemble, sans regard extérieur. J’aime explorer de nouvelles formules et me donner de nouveaux défis pour grandir et c’est ce que j’ai fait !

Au niveau de l’écriture, vous avez invité Anique Granger à vous joindre à cette aventure. Pourquoi ?

Oui, car je connais aussi mes limites. Cette femme a une plume extrêmement raffinée que je n’ai pas, alors c’était vraiment intéressant de pouvoir jaser des textes et de les développer ensemble, elle à Montréal et moi à Saint-Denis !

Comment la pandémie a-t-elle affecté ce nouveau projet et votre création en général ?

C’est sûr que j’ai eu plus de temps pour développer les chansons, mais cet EP était dans mes plans de carrière, il était inscrit à mon agenda artistique. Je considère que j’ai été chanceux par rapport à d’autres artistes qui ont vécu des moments plus difficiles. Pour moi, la pandémie a été un des moments les plus créatifs de ma vie.

La pandémie a-t-elle influencé les thèmes de vos chansons ?

Pas vraiment, mais il y a une toune qui est ma « chanson de pandémie ». Dans Amélia, je parle des gens et des moments qu’on tient pour acquis. Je l’ai écrite pendant le long hiver de la pandémie, et je pensais aux fois où je n’avais pas dit à quelqu’un que je l’aimais ou les situations où je n’en avais pas profité à 100 %.

Vous parlez beaucoup d’amour dans les chansons de ce nouvel opus. Est-ce quelque chose de nouveau pour vous ?

Ponteix
Mario Lepage, alias Ponteix
Crédit : Hannah Alex & SCKUSE

Oui, c’est la première fois que je me laisse aller dans cet univers-là. J’ai toujours été un peu contre le thème de l’amour, je n’étais pas à l’aise de m’exprimer sur ce sujet avant. En fait, c’est mon épouse qui m’a inspiré dans cette voie-là. J’ai composé la chanson Les années quand je me suis décidé à la demander en mariage. En général, mes émotions me dirigent dans mon écriture. Je suis vraiment content de voir où ça m’a mené, car j’aime innover et trouver de nouvelles sources d’inspiration.

Pourquoi avez-vous choisi le format de l’EP ?

Je trouvais que ces chansons-là fonctionnaient bien ensemble. Puis, pour dire vrai, je n’étais pas encore rétabli de l’aventure de Bastion qui m’a pris trois ans à terminer. Les albums sont des grosses bêtes de travail qui consomment énormément de temps et d’énergie. Les EP, ça pardonne plus au niveau du temps et de la conceptualisation. Peut-être que mes ambitions deviennent plus réalistes avec l’âge !

L’EP, à mi-chemin entre le single et l’album, illustre-t-il aussi l’une des tendances de consommation de la musique d’aujourd’hui ?

Tout à fait ! Je crois qu’on vit une prise de conscience par rapport à la manière de consommer la musique beaucoup plus rapidement. Il y a aussi des retombées moins intéressantes par rapport au temps investi dans les albums, car ils sont moins acceptés sur les plateformes de streaming. Mais vraiment, je voulais me donner la liberté d’explorer de nouvelles formules, plus instantanées, plus efficaces.

Vous allez partir en tournée, principalement au Québec. Jouissez-vous d’une certaine notoriété dans la belle province ?

Je dirais que les gens s’intéressent à nous, à notre musique, mais le public du Québec ou même de la France est curieux de découvrir d’autres saveurs de la francophonie et d’en savoir plus sur les artistes de l’Ouest canadien. Je suis reconnaissant de pouvoir raconter, à travers ma musique, l’histoire de mes ancêtres.

Vous demande-t-on souvent pourquoi le groupe se nomme Ponteix ?

Certainement ! Je suis fier de présenter ce village qui représente une grande partie de l’histoire de la francophonie en Saskatchewan. Les gens peuvent ainsi mieux comprendre la situation du français en milieu minoritaire. Et, pour moi, Ponteix a toujours été le fil conducteur de mes démarches artistiques.

Les dernières dates de la tournée sont prévues pour Saskatoon et Regina. Est-ce pour finir en beauté ?

Oui ! On va se produire en première partie de Louis-Jean Cormier à Saskatoon le 18 novembre et le lancement officiel va se faire à Regina, en compagnie de la musicienne éemi. On a vraiment hâte ! Ça va faire vraiment du bien de se retrouver en famille, dans un milieu plus intime.


Le spectacle de Ponteix en première partie de Louis-Jean Cormier aura lieu le 18 novembre à Amigos, à Saskatoon. Plus de renseignements sur le site d’Amigos Cantina.

Pour tout savoir sur le spectacle de Ponteix le 27 novembre à The Artesian, à Regina, rendez-vous sur le site de la salle.

 

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